vendredi 20 février 2009

Article NR 9 19/02/09



La crise, la crise, encore la crise !


Ils n'ont que ce mot à la bouche, les adultes ! Les parents, les médias, et voilà que les profs s'y mettent : LA CRISE ! Alors, nous avons regardé « Face à la crise », l'allocution du président de la République, le jeudi 5 février...
C'est la crise, voilà : pour nous, cela signifie moins d'habits neufs, moins de shopping : même les soldes sont chers... Nous, on n'y connaît rien, on voit juste que les prix augmentent dans les magasins. Nos parents ne parlent que de ça : « Oh, le gaz augmente, l'électricité augmente, l'essence augmente, les légumes augmentent... ! » Aujourd'hui, on n'entend parler que de la crise, partout. « On en entend plus parler qu'on ne la ressent, en fait », précise Myriam. Il paraît que cette crise est totale : économique, mais aussi sociale et politique.
« Avec cette crise, on ne peut pas se faire plaisir, on ne peut plus faire ce qu'on faisait habituellement » estime Léa.

Les mots de la crise
Chômage technique, baisse du pouvoir d'achat, aide aux PME, foyers modestes, taxes, secteur automobile, indemnisation, charges sociales, travaux publics, augmentation, gravité de la crise, voici les mots de la crise. Des milliards d'euros doivent être trouvés pour aider les entreprises à se sortir de la crise et redonner aux gens du pouvoir d'achat.
Ce que nous constatons, nous, c'est que tout augmente : les légumes, la viande, le pain -la baguette coûte presque un euro ! - les yaourts, le fromage, les jus de fruits, les sodas ! Certaines personnes ne peuvent plus nourrir leurs enfants, on l'a vu dans des reportages. « Ma mère travaille dans une maroquinerie, elle ne voit personne... », dit Charlotte. Nos parents disent : « Ca part vite, l'argent, c'est la crise, tu crois qu'on ramasse l'argent par terre ? On n'a pas d'argent. »
Avant, on s'achetait des habits, de la nourriture. Les caddies étaient pleins. Au supermarché, tout a augmenté. Même les vêtements soldés sont chers ! On n'achète plus les produits de marque, et on fait une partie des courses dans les supermarchés discount : les céréales, le lait, le beurre, l'huile, la farine, le sucre. On continue à acheter les produits qu'on aime dans les supermarchés classiques : les gâteaux de nos goûters, le poisson, notamment. Nos parents vont faire leurs courses dans plusieurs enseignes de grandes surfaces, mais achètent les légumes et fruits frais au marché, la viande chez le boucher du quartier, ou bien sur le marché.
Maintenant, plus de vacances pour nous : « Déjà, l'argent, c'était serré, on le comptait. Maintenant, le prix du bateau pour aller au Maroc a augmenté.. »
Les grands frères, les grandes soeurs ont du mal à trouver du travail, même avec le bac...


Monsieur le président... face à la crise
« J'ai regardé l'allocution de Nicolas Sarkozy, personnellement, je n'ai pas compris grand-chose parce qu'il répondait aux questions qui étaient très complexes. J'avoue même avoir eu envie de dormir... Mais, en regardant les reportages (micro-trottoirs auprès de français), j'ai bien compris quelle était la gravité de la crise, et qu'il fallait réagir. J'ai remarqué que Nicolas Sarkozy a répondu à toutes les questions sans jamais dire « Je ne sais pas », mais c'est peut-être le rôle d'un président ? Nicolas Sarkozy a demandé aux dirigeants des grandes banques auxquelles l'Etat a prêté de l'argent, de renoncer à leurs « bonus ». Le président trouve bonne l'idée de trois tiers : dans une entreprise, sur un bénéfice, le premier tiers devrait revenir aux salariés, le second tiers aux actionnaires, le troisième tiers devrait être réinvesti pour faire fructifier l'entreprise. Ce n'est pas le cas actuellement.
Il a annoncé qu'il ne sait pas s'il se représentera en 2012, pour laisser la place aux jeunes... Il dit qu'il « fait le boulot » mais que c'est dur, et qu'il faut laisser la place aux jeunes, que la vie continue après le mandat.» Myriam.


Le « pouvoir d'achat » : qu'est-ce que c'est ?
Avec la crise, le pouvoir d'achat a baissé car les salaires n'augmentent pas, le prix des aliments augmente, certaines entreprises ferment et les foyers se retrouvent avec un salaire au lieu de deux. D'autres sont au chômage... Plusieurs métiers sont touchés par la crise : les usines de matériaux, la construction automobile...
Avec les salaires qui n'augmentent pas, on achète moins et les produits acheté sont les produits indispensables. Nous ne pouvons plus nous faire plaisir en nous offrant des cadeaux...


En Guadeloupe...
Il y a une grève générale contre la vie chère, il y a eu des affrontements entre grévistes et forces de l'ordre.
Une actualité à suivre : la Guadeloupe est un département français !


Les élèves de la classe de 3ème1 du collège George Sand de Châtellerault.

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